Seigneur Jésus,
souviens-toi de cette petite maison là-bas à Emmaüs,
et du bout du chemin qui y conduit
quand on vient de la grand-route.
Souviens-toi de ceux qu’un soir,
tu abordas là-bas,
souviens-toi de leurs cœurs abattus,
souviens-toi de tes paroles qui les brûlèrent,
souviens-toi du feu dans l’âtre auprès duquel vous vous êtes assis,
et d’où ils se relevèrent transformés,
et d’où ils partirent vers les prouesses d’amour...
souviens-toi de cette petite maison là-bas à Emmaüs,
et du bout du chemin qui y conduit
quand on vient de la grand-route.
Souviens-toi de ceux qu’un soir,
tu abordas là-bas,
souviens-toi de leurs cœurs abattus,
souviens-toi de tes paroles qui les brûlèrent,
souviens-toi du feu dans l’âtre auprès duquel vous vous êtes assis,
et d’où ils se relevèrent transformés,
et d’où ils partirent vers les prouesses d’amour...
Regarde-nous.
Vois, nous sommes tous pèlerins d’Emmaüs,
nous sommes tous des hommes qui peinent dans l’obscurité du soir,
las de doutes après les journées méchantes.
Nous sommes tous des cœurs lâches, nous aussi.
Viens sur notre chemin,
brûle-nous le cœur à nous aussi.
Entre avec nous t’asseoir à notre feu...
Et qu’exultant de joie triomphale, à notre tour,
nous nous relevions pour bondir révéler
nous sommes tous des hommes qui peinent dans l’obscurité du soir,
las de doutes après les journées méchantes.
Nous sommes tous des cœurs lâches, nous aussi.
Viens sur notre chemin,
brûle-nous le cœur à nous aussi.
Entre avec nous t’asseoir à notre feu...
Et qu’exultant de joie triomphale, à notre tour,
nous nous relevions pour bondir révéler
abbé Pierre