Les fruits et les graines...

Un jeune homme entre en rêve dans un magasin.
Derrière le comptoir se tient un ange.

Le jeune homme lui demande :
'' Que vendez-vous ? "
L'ange lui répond :
'' Tout ce que vous désirez ! '' 

Alors le jeune homme commence à énumérer:
'' Si vous vendez tout ce que je désire,
alors j'aimerais bien :
la fin des guerres dans le monde,
la fin des bidonvilles en Amérique latine,
l'intégration dans la société de tous les marginaux,
du travail pour tous les chômeurs,
plus d'amour et de vie communautaire dans l'Eglise....''

L'ange lui coupe la parole :
''Excusez-moi, Monsieur, vous m'avez mal compris.
Ici nous ne vendons pas de fruits,
nous ne vendons que les graines.'' 

anonyme

Tes chemins de tous les jours

Tes chemins de tous les jours, Galiléen, sont aussi les nôtres !

 En les empruntant, Tu connais comme nous, les mêmes difficultés.

Sur les sentiers tortueux,
tu éprouves faiblesse et joie,
épuisement et satisfaction,

aurore et crépuscule.

Il est des avancées que tu appréhendes
et celles que tu entreprends avec audace.

Tu veux, avec toi, des compagnons de route,

pour l'amitié, le réconfort et le soutien mutuel,

mais tu recherches aussi les temps de solitude,

pour le recueillement, la réflexion et la prière.

Pour chacun, il y aura au détour du sentier.

des joies inoubliables, des sensations inédites,

et des bonheurs définitivement gravés dans la mémoire du coeur.

Pierre Philippe Bayart

Toi qui manges le Corps du Seigneur...

Toi qui manges le Corps de ton Seigneur,
et qui bois à la coupe de son Sang versé,
ne méprise pas l'Eglise de Dieu.
Regarde les mains de l'affamé.
Partage avec lui ton pain de chaque jour.

Toi qui manges le Corps de ton Seigneur
et qui bois à la coupe de son Sang versé,
ne méprise pas l'Eglise de Dieu.
Ecoute le cri de l'assoiffé.
Partage avec lui l'eau de ton puits.

Toi qui manges le Corps de ton Seigneur,
et qui bois à la coupe de son Sang versé,
ne méprise pas l'Eglise de Dieu.
Approche des plaies du Crucifié.
Demeure avec lui au plus noir de sa nuit.

Toi qui manges le Corps du Seigneur,
et qui bois à la coupe de son Sang versé,
ne méprise pas l'Eglise de Dieu.
Regarde les yeux de l'étranger.
Allume avec lui les feux de l'amitié. 

Michel Scouarnec