« Le soir venu » (Marc 4, 35).
Ainsi commence l’Evangile que nous avons écouté.
Ainsi commence l’Evangile que nous avons écouté.
Depuis des semaines, la nuit semble tomber.
D’épaisses ténèbres couvrent nos places, nos routes et nos villes.
Elles se sont emparées de nos vies en remplissant tout d’un silence assourdissant et d’un vide désolant, qui paralyse tout sur son passage.
Cela se sent dans l’air,
cela se ressent dans les gestes,
les regards le disent.
Nous nous retrouvons apeurés et perdus.
D’épaisses ténèbres couvrent nos places, nos routes et nos villes.
Elles se sont emparées de nos vies en remplissant tout d’un silence assourdissant et d’un vide désolant, qui paralyse tout sur son passage.
Cela se sent dans l’air,
cela se ressent dans les gestes,
les regards le disent.
Nous nous retrouvons apeurés et perdus.
Comme les disciples de l’Evangile,
nous avons été pris au dépourvu par une tempête inattendue et furieuse.
Nous nous rendons compte que nous nous trouvons dans la même barque,
tous fragiles et désorientés,
mais en même temps tous importants et nécessaires,
tous appelés à ramer ensemble,
tous ayant besoin de nous réconforter mutuellement.
tous fragiles et désorientés,
mais en même temps tous importants et nécessaires,
tous appelés à ramer ensemble,
tous ayant besoin de nous réconforter mutuellement.
Dans cette barque, nous nous trouvons tous.
Comme ces disciples qui parlent d’une seule voix et dans l’angoisse disent : « Nous sommes perdus ».
Nous aussi.
Nous nous apercevons que nous ne pouvons pas aller de l’avant chacun tout seul,
mais seulement ensemble.
(...)
Comme ces disciples qui parlent d’une seule voix et dans l’angoisse disent : « Nous sommes perdus ».
Nous aussi.
Nous nous apercevons que nous ne pouvons pas aller de l’avant chacun tout seul,
mais seulement ensemble.
(...)
« Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? »
Seigneur, ce soir, Ta Parole nous touche et nous concerne tous.
Dans notre monde, que tu aimes plus que nous,
nous sommes allés de l’avant à toute vitesse,
en nous sentant forts et capables dans tous les domaines.
Avides de gains,
Seigneur, ce soir, Ta Parole nous touche et nous concerne tous.
Dans notre monde, que tu aimes plus que nous,
nous sommes allés de l’avant à toute vitesse,
en nous sentant forts et capables dans tous les domaines.
Avides de gains,
nous nous sommes laissé absorber par les choses et
étourdir par la hâte.
Nous ne nous sommes pas arrêtés face à tes
rappels.
Nous ne nous sommes pas réveillés face à des guerres et à des injustices planétaires.
Nous n’avons pas écouté le cri des pauvres et de notre planète gravement malade.
Nous ne nous sommes pas réveillés face à des guerres et à des injustices planétaires.
Nous n’avons pas écouté le cri des pauvres et de notre planète gravement malade.
Nous avons continué notre route,
imperturbables, en pensant rester toujours sains dans un monde malade.
Maintenant, alors que nous sommes dans une mer agitée, nous t’implorons :
“Réveille-toi Seigneur !”.
(...)
« Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? »
Chers frères et sœurs,
de ce lieu, qui raconte la foi, solide comme le roc de Pierre,
je voudrais ce soir vous confier tous au Seigneur,
par l’intercession de la Vierge,
salut de son peuple,
étoile de la mer dans la tempête.
Que, de cette colonnade qui embrasse Rome et le monde,
descende sur vous, comme une étreinte consolante,
la bénédiction de
Dieu.
Seigneur,
bénis le monde,
donne la santé aux corps
et le réconfort
aux cœurs.
Tu nous demandes de ne pas avoir peur.
Mais notre foi est
faible et nous sommes craintifs.
Mais toi, Seigneur, ne nous laisse pas à
la merci de la tempête.
Redis encore : « N’ayez pas peur ! ».
Et nous, avec Pierre,
“nous nous déchargeons sur Toi de tous nos soucis, car Tu prends soin de nous.”
“nous nous déchargeons sur Toi de tous nos soucis, car Tu prends soin de nous.”
pape François
bénédiction Urbi et Orbi
27 mars 2020
bénédiction Urbi et Orbi
27 mars 2020